La 2e réunion du Groupe d’Appui à la Transition au Mali (GST) se tient lundi à l’hôtel 2 février de Lomé. Ce mécanisme initié par la CEDEAO, l’UA, l’ONU et les pays de la région, est destiné à garantir la transition au Mali vers des élections démocratiques.
Le coup d’Etat d’août 2020 a installé une junte qui s’est engagée à rendre le pouvoir l’année prochaine.
On veut la croire sur parole, mais les partenaires préfèrent exercer une étroite surveillance. C’est ce dont il sera question lors des discussions du jour.
Plusieurs officiels étrangers participent à la réunion. Jean-Pierre Lacroix, le secrétaire général adjoint aux Opérations de paix des Nations Unies, Mahamat Saleh Annadif, le représentant spécial du SG de l’ONU en charge de la Minusma (Mission intégrée multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation au Mali), Smail Chergui, Commissaire à la Paix et la Sécurité (UA), Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, et son collègue du Mali, Zeïni Moulaye.
La vice-ministre des Affaires étrangères d’Espagne, Christina Gallach-Figueras, est également présente.
‘Le soutien à un pays frère dans un moment difficile ne doit pas être un vœu pieux. L’appui indéfectible du Togo et mon engagement reposent sur l’impérieux devoir de solidarité’, a déclaré Faure Gnassingbé à l’ouverture des travaux.
Pour le président togolais, "La réussite de la transition n’est pas une option mais un impératif’"}.
Publié le 8 mars 2021